jeudi 2 juillet 2015

En pellicule • Vice Versa - Pete Docter

Titre : Vice Versa
Réalisateur : Pete Docter
Pays d'origine : États-Unis
Sorti en : 2015
Prix : 19,99 €
Durée : 1h34

Synopsis :
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Vice Versa me faisait de l'œil depuis un petit moment, et c'est très heureuse que je me suis rendue au cinéma pour découvrir le nouveau Pixar qui faisait tant parler de lui. En sortant, je me suis rendue compte que j'avais bien fait de céder à mon envie.

Le scénario promettait une originalité sans contestations possibles. L'univers créé par le studio m'a conquise et je me suis retrouvée en immersion totale dans cette projection du cerveau. En effet, nous suivons d'une part Riley et sa famille dans son quotidien et d'autre part nous sommes projetés dans le cerveau de la jeune adolescente. Étonnamment, je me suis vraiment attachée aux personnages des émotions et à cet univers imaginaire. L'idée est simple mais réellement bien pensée. Elle permet de toucher du doigt une chose aussi compliquée et abstraite que le fonctionnement du cerveau. Non seulement le principe est amusant mais il se révèle aussi poétique et j'ai beaucoup aimé l'importance des détails. Les billes renfermant les souvenirs, le fonctionnement de la mémoire à long terme, la différence des univers proposés (le monde de l'imaginaire, le monde abstrait, le lieu de tournage des rêves...), tout m'a fait sourire et réfléchir. Car en effet le film fait réfléchir. Non seulement il explique la complexité du cerveau de façon amusante et simple, mais il permet aussi de révéler l'adolescence.

Outre son originalité notable, Vice Versa fait preuve d'une grande maturité. Ce point est celui que j'ai le plus retrouvé sur les différents avis que j'ai pu voir et en effet, le film offre une vision du difficile passage de l'enfance à l'âge adulte. Riley entre peu à peu dans l'adolescence et tout les changement qu'elle subi dévoile subtilement l'adolescence. De plus, les personnages sont complexes et évoluent, ce qui peut aussi faire penser au fait que Riley grandisse. Ses émotions changent et deviennent plus nuancées, moins stéréotypées. Le personnages de Bing-Bang fait bien le lien entre enfance et âge adulte : très enfantin, il est pourtant un des personnages les plus matures.

Pour conclure, Vice Versa m'a complétement séduite. En plus d'être extrêmement divertissant, il offre une étonnante réflexion que j'ai trouvée très intéressante. Une merveilleuse découverte !

 
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