samedi 5 décembre 2015

Grain de sable • Toujours fixer l'horizon

Bon. L'activité du blog s'est vue quelque peu amoindrie ces derniers temps. Voire, autant se le dire, quasiment inexistante. Il se trouve que mon entrée à la fac m'a demandée un temps d'adaptation considérable (et je ne suis pas sûre de mettre totalement adaptée *rires*). J'ai très vite enchainé les projets, les dossiers, les lectures nécessaires, les pauses déjeuners passées à la bibliothèque, les devoirs à rendre... Très exigeante envers moi-même, j'ai trop poussé la pression. La lecture était toujours présente dans mon quotidien, à une échelle beaucoup moins importante cependant. J'ai essayé de maintenir le blog hors de l'eau mais quand la voile est déchirée, cela ne sert à rien de s'obstiner. Il faut prendre le temps qu'il faut pour la réparer, la recoudre, la remettre en place. A présent que la fin du semestre approche, je me sens plus sereine, malgré les partiels qui approchent. J'ai enfin rendu mon plus gros dossier (je peux vous dire que je suis calée sur le mythe d'Orphée !).
 
Ecrire une chronique prend du temps. En vérité, l'écrire n'est pas ce qui a de plus long. Mais toutes les recherches que je mène en amont,  les recherches musicales à mettre en lien avec les livres, les approfondissements que j'effectue pour ma culture personnelle et que je mets en "bonus" à la fin mes chroniques pour tous ceux qui pourrait s'y intéresser comme je m'y intéresse, prennent beaucoup de temps. J'avais de quoi chroniquer mais je n'en avais pas l'envie. Pendant longtemps, je me suis empêchée de lire parce que j'avais trop de retard sur mes chroniques. J'avais l'impression que mes lectures ne servaient à rien. Que si je ne lisais pas pour chroniquer par la suite, ce n'étais pas bénéfique. Puis j'ai finis par me rendre compte que si je lisais c'était avant tout pour moi. Je lis parce que j'aime ça, parce que lire fait partie de moi. Mon sentiment était ridicule. J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais j'ai finis par réaliser.

Aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus me limiter. Si j'avais choisi le nom de "Sur un air de bohème", c'était pour pouvoir avoir un large horizon de possibilités. Ne pas me cantonner seulement à la lecture. Si bien sûr, le blog reste à dominante littéraire parce que les livres seront toujours au cœur de quelque chose en moi, je pense développer de nouvelles choses. Faire vivre le blog selon mon humeur. Mais toujours faire voyager. J'ai beaucoup à faire. Il manque mon avis sur les deux derniers épisodes des 100. J'ai lu un autre roman de John Green. Un de Gayle Forman. Plusieurs mangas. Des bandes-dessinées. Les choses viendront lorsqu'il sera temps. Aujourd'hui j'ai décidé de remettre la voile. J'ai dépoussiéré le pont, sorti les cartes. Sur un air de bohème part en voyage.

Je repars en mer et je verrai où cela me mène.

En attendant tout cela,
Promenez-vous dans les allées des marchés de Noël, trouvez de jolis cadeaux et surtout, fixez l'horizon.

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